C’est une pizza d’août. Une pizza de fin d’aprèm, quand la chaleur retombe et que la figue commence à suinter dans le panier. Tu vois ? Ce moment-là. Où on a envie de douceur, mais pas de fadeur. De gras, mais bien placé. De sel, mais en finesse. Bref, une pizza blanche équilibriste.
Les ingédients (pour une pizza de 30 cm)
- Une base de crème crue ou de mascarpone (2 càs)
- 3 figues bien mûres (mais pas flinguées)
- 4 tranches fines de guanciale (ou pancetta à défaut)
- Quelques dés ou éclats de gorgonzola (30-40 g, à l’œil)
- Un filet de miel (ou pas, si tes figues sont ultra sucrées)
- Poivre noir, un peu de romarin frais, zeste de citron (optionnel mais magique)
La pré-cuisson des figues
Je les coupe en deux, voire en quatre si elles sont dodues. Un trait d’huile d’olive, une pincée de sel, un soupçon de romarin. Et zou, 10-12 min à 180°C pour les concentrer sans les écrabouiller. Elles doivent être confites mais encore fières.
Montage
Sur ta pizza blanche (pâte préalablement abaissée), étale la crème. Dispose les figues rôties, les morceaux de gorgonzola, les tranches de guanciale (que tu peux pré-croustiller à la poêle si t’aimes quand ça claque). Un tour de moulin à poivre, un brin de romarin, et au four.
Cuisson
Forcément, ça dépend de ton four. Idéalement 400-450°C pour 90 secondes (four à pizza type Ooni ou Effeuno). Sinon, préchauffe ton four domestique au max avec pierre réfractaire et enfourne 6-8 min jusqu’à coloration dorée et guanciale croustillant.
Finition
Un filet de miel à la sortie du four, un zeste de citron finement râpé, une micro-poignée de roquette si tu veux un vert vif. Et basta. Mange chaud, les doigts dans la sauce.
C’est une pizza de contraste, de sensualité, de fin de journée. Tu peux l’adapter, bien sûr. Changer le bleu, varier les fruits, ajouter du croquant. Mais à mes yeux, l’équilibre est là. La figue, le cochon, le fromage bleu. Une trinité qui colle aux doigts.
Essaie-la. Et raconte-moi !